Site professionnel spécialisé en Diabète et Obésité

Traitement médicamenteux de l’hyperglycémie du diabète de type 2 : La SFD dévoile sa prise de position

Propos recueillis par Laura Hendrikx

La Société Francophone du Diabète (SFD) a dévoilé sa prise de position sur le traitement médicamenteux de l’hyperglycémie du diabète de type 2 dans le cadre d’une conférence de presse qui s’est tenue à Paris le 27 septembre 2017.

La SFD dévoile aujourd’hui sa prise de position sur le traitement médicamenteux de l’hyperglycémie du diabète de type 2. Il nous paraissait nécessaire, en tant que société savante, de faire des propositions concernant cet aspect de la prise en charge de nos patients, les dernières recommandations de la HAS datant de 2013. De nombreuses études ont été publiées depuis, notamment concernant la sécurité cardiovasculaire des traitements antidiabétiques. Ces études doivent désormais être prises en compte lorsque nous proposons des stratégies thérapeutiques à nos patients. Nous avons donc émis 30 avis basés sur les données de la littérature, mais aussi sur l’expertise et l’expérience des 14 médecins du groupe de travail.

« Un des aspects forts de cette prise de position est l’approche centrée sur le patient. »

Un des aspects forts de cette prise de position est l’approche centrée sur le patient. La décision doit être partagée avec celui-ci, après lui avoir donné une information éclairée au sujet des avantages et des risques que présentent les différents produits, en tenant compte de ses préférences et ses choix. Comme dans les recommandations de la HAS en 2013, nous avons bien sûr mis l’accent sur l’individualisation des objectifs glycémiques. Nous reprenons l’avis de la HAS presque dans son intégralité, avec tout de même une petite nuance : chez les patients présentant un diabète récemment diagnostiqué, sans comorbidité cardiovasculaire et avec une espérance de vie supérieure à 15 ans, il est possible de viser une HbA1c inférieure à 6,5 %, avec évidemment des modifications du mode de vie puis des traitements qui n’induisent pas d’hypoglycémie. Si on atteint 6,5 % sans entraîner d’hypoglycémie, il n’y a finalement pas de raison de priver ces patients souvent jeunes d’une cible plus ambitieuse, même si l’on doit pour cela utiliser une bithérapie.
Parmi les points forts de cette prise de position, je citerai également l’importance mise sur la réévaluation des traitements et sur les règles d’arrêt. Nous avons beaucoup insisté sur l’intérêt de procéder à une réévaluation à 3 ou 6 mois, voire même avant lorsque les choses ne se passent pas bien. Cela permet par exemple d’interrompre un traitement insuffisamment efficace pour le remplacer par un autre. L’objectif est à la fois de lutter contre une inertie thérapeutique et d’éviter un empilement des molécules parfois un peu systématique chez ces patients- là.

La lecture de cet article est réservée aux abonnés.

Découvrez nos offres d'abonnement

Abonnez-vous à la revue et accédez à tous les contenus du site !

  • Tous les contenus de la revue en illimité
  • Les numéros papier sur l'année
  • Les newsletters mensuelles
  • Les archives numériques en ligne

ou

Achetez cet article

Ajoutez cet article à votre panier, procédez au paiement et retrouvez-le dans votre espace.

ou

Inscrivez-vous gratuitement sur Diabète & Obésité.fr et bénéficiez de l'accès à de nombreuses catégories du site !

  • Accès aux articles des catégories : Etudiants, Le jour où, Cabinet de curiosité, Conseil associé, Doc+, Mémo conseil, Molécule, Revue de presse, Pharmacovigilance
  • Les newsletters mensuelles