Nous sommes très souvent confrontés à des personnes convaincues qu’elles ne mangent pas plus que d’autres personnes de poids normal, et ne comprenant pas pourquoi le poids ne diminue pas. Elles nous sollicitent donc quant à la réalité de cette prise alimentaire, et une estimation de la dépense d’énergie nous serait utile, soit pour valider qu’il y a un hypométabolisme, soit pour retravailler les conduites alimentaires à la recherche d’entrées énergétiques qui passent inaperçues.
Introduction
La dépense énergétique cumule l’énergie nécessaire au fonctionnement des organes, celle pour digérer et métaboliser les aliments, et celle relative à l’activité physique. Aujourd’hui, il est illusoire de vouloir mesurer les dépenses énergétiques totales, les outils sont bien trop complexes et bien trop onéreux.
La dépense énergétique de repos
Il nous reste donc à estimer la dépense énergétique de repos, qui représente à peu près les deux tiers du total, et à appliquer un facteur correspondant au niveau d’activité physique, probablement entre 1,3 et 1,5.
La mesure de la dépense énergétique de repos se fait en calorimétrie indirecte avec des outils qui sont peu disponibles, mais qui surtout supposent que :
• la personne soit à jeun,
• une mesure d’au minimum 30 minutes,
• une bonne maîtrise des appareils
pour avoir une mesure juste et précise.
L’alternative pourrait être d’estimer la dépense d’énergie à partir d’équations de prédiction.
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