Un nouveau marqueur pronostic de risque cardiovasculaire chez les personnes atteintes de DT2 a été identifié par des scientifiques de l’Inserm, de l’Université Paris Cité et du CNRS à l’Institut Necker enfants malades à Paris. L’équipe a montré que la quantité de monocytes circulant dans le sang, ainsi que certains sous-types, sont associés au risque d’accident vasculaire cérébral ou d’infarctus du myocarde à 10 ans. Pour obtenir ces résultats, les chercheurs se sont appuyés sur trois cohortes de patients DT2 (AngioSafe-2 incluant 672 patients, GLUTADIAB incluant 279 patients, SURDIAGENE incluant 757 patients). Au total, les DT2 qui ont un nombre de monocytes supérieur à un certain seuil (0,5 × 109/l) auraient un risque cinq à sept fois plus élevé d’événement cardiovasculaire dans les 10 ans. Ce résultat, paru dans Circulation Research, pourrait permettre de dépister les individus DT2 les plus à risque afin d’accroître la prévention. Un brevet a été déposé en ce sens fin 2023. L’équipe travaille à présent à l’élaboration d’un capteur électronique qui permettrait d’effectuer le dosage des monocytes circulants à partir du prélèvement d’une goutte de sang en les classant par sous-types.
MC d’après le communiqué de l’Inserm du 31 janvier 2024.
