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Diabète : « Une maladie si connue, si mal comprise »

C’est dans le but de mieux comprendre le vécu des patients diabétiques, leurs ressentis et les idées reçues du grand public que Roche Diabetes Care France a mené l’étude « Diabète : une maladie si connue, si mal comprise – Regards croisés entre les patients et les Français » auprès de 400 patients (100 de type 1 et 300 de type 2) et 500 personnes issues du grand public. Du point de vue du grand public, les principales données de l’enquête montrent que, globalement, les Français sont conscients de la lourdeur de la maladie (7 personnes sur 20 indiquent que le diabète est une maladie grave) et de son impact important sur la vie personnelle (59 %) et professionnelle (56 %) des patients. 90 % des personnes interrogées estiment que les personnes atteintes de diabète vivent mal la situation, alors que les patients ne sont que 50 % à le déclarer. Parallèlement, malgré une impression de familiarité, les répondants ignorent les mécanismes du diabète. À titre d’exemple, 82 % des personnes interrogées savent qu’il en existe deux types, mais 52 % ne sont pas capables de les différencier. Une personne sur trois estime que le diabète de type 2 est la conséquence de mauvaises habitudes. Un français sur deux pense que 20 % de la population française est atteinte de diabète ! Les patients, quant à eux, déclarent plutôt bien vivre leur maladie au quotidien et appliquer une bonne observance de leur traitement, un peu moins en matière d’autosurveillance glycémique. 82 % des patients diabétiques de type 1 et 68 % des patients diabétiques de type 2 estiment qu’être diabétique, c’est être organisé et prévoyant. C’est un frein dans la vie personnelle pour 55 % des patients diabétiques de type 1 et 32 % des patients diabétiques de type 2, respectivement 51 et 19 % pour la vie professionnelle. Deux patients sur trois l’ont annoncé à leurs collègues (plus de la moitié à la hiérarchie) et en parlent librement avec eux. Les femmes sont plus sensibles au jugement vis-à-vis de la maladie, en particulier dans le milieu professionnel. Un peu plus de 70 % des patientes de type 1 rapportent que leur maladie à des conséquences importantes sur la préparation de leurs vacances et leurs projets de vie (enfants, déménagement). Les attentes sont fortes aussi bien du point de vue du grand public que de celui des patients en termes de communication au sens large (milieu scolaire, médiatisation) et de recherche scientifique et technique (traitements, dispositifs médicaux, innovations technologiques pour la mesure du taux de sucre). Le grand public plébiscite particulièrement la communication (71 versus 64 %), alors que les patients attendent de la recherche et de l’innovation (74 versus 64 %).

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