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Diabète & télémédecine – Ce qu’en pensent les Français et les patients

L’étude Harris Interactive menée pour Roche Diabetes Care France révèle que les Français sont partagés quant à la télémédecine. Ces réserves sont aussi valables chez les personnes diabétiques que chez le grand public, alors même qu’elle semble un outil adapté au suivi de la pathologie. Ainsi, 90 % des Français disent en avoir entendu parler, mais moins de la moitié d’entre eux s’estime bien informée sur le sujet. Les patients chroniques et diabétiques le sont tout de même un peu plus que les autres (39 et 41 versus 35 %), et d’autant plus lorsqu’ils ont un DT2 et sont insulino-traités (50 %). La moitié des Français a une image plutôt neutre de la téléconsultation et de la télésurveillance, et un quart d’entre eux une image positive. Les chiffres sont légèrement supérieurs chez les patients chroniques (32 %). Les Français sont pourtant 66 % à penser que c’est une bonne alternative à la consultation classique pour les maladies aiguës, et même 55 % à considérer qu’elle est rassurante pour les patients. Ils reconnaissent à la télésurveillance des caractéristiques plutôt positives (améliorer le suivi médical à distance ou à domicile, 73 % ; prévenir ou alléger d’éventuelles hospitalisations, 71 %). Ils ont cependant le sentiment de perdre une relation au médecin qui leur est chère mais ne renoncent pas pour autant à regarder en face les enjeux d’avenir. L’utilisation d’objets ou de dispositifs de santé connectés (thermomètre connecté, lecteur de glycémie connecté, pilulier connecté, etc.) va de pair avec une meilleure connaissance et une image plus positive de la télémédecine. 77 % parmi le grand public qui les utilisent et 79 % parmi les patients diabétiques voient précisément en quoi consiste la télémédecine. Ils sont plus de 70 % à y voir la garantie d’une meilleure accessibilité des soins, et plus de 60 % à être favorables à son développement. Près de 75 % des répondants affirment que les médecins ne parlent pas ou ne recommandent pas les objets ou dispositifs connectés. Pourtant, ils sont un peu plus de 80 % à penser que ces objets et dispositifs connectés auraient un intérêt si les données stockées pouvaient être transmises à leur médecin. L’opinion des patients DT1 envers la télémédecine est très positive. Or ces patients ont expérimenté la téléconsultation et la télémédecine plus que le grand public et les patients chroniques métaboliques. Est-ce la preuve que, pour percevoir les bénéfices de la télémédecine et l’adopter, le meilleur moyen est d’en faire l’expérience par soi-même ?

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