Lors de cette édition 2022 de l’EASD, de nombreuses interventions ont porté sur l’obésité,
la gestion du poids et l’insulinorésistance.
Introduction
« L’insulinorésistance est la réponse diminuée des tissus cibles à l’insuline par rapport
aux sujets ayant une tolérance au glucose normale », Pr DeFronzo.
L’insulinorésistance (IR) précède, puis est parallèle au déclin de la fonction cellulaire bêta et cela offre une opportunité de traitement pour les sujets ayant une IR avec ou sans diabète de type 2 (DT2) (Fig. 1).
Figure 1 – Phénotypes associés à des variants génétiques liés au diabète de type 2 (d’après Esser N et al., Diabetologia 2020).
Conséquences de l’insulinorésistance
69 % des gènes liés au DT2 sont associés à la fonction cellulaire bêta. Une altération de la voie du glucose du fait de l’IR :
• augmente le stress glycémique dans la cellule bêta,
• accélère le déclin de la masse et de la fonction des cellules bêta.
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