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Effets bénéfiques de l’activité physique chez le patient avec diabète de type 1 : la belle face cachée de l’iceberg

Les difficultés de gestion du diabète, la peur des épisodes hypoglycémiques, voire la crainte du déséquilibre du diabète ont pendant longtemps été un frein à la pratique d‘une activité physique (AP) régulière chez le patient avec un DT1. Cependant, les nouvelles insulines et ses nouvelles modalités d’injection ont permis une évolution de la gestion des glycémies. Dans ces conditions, l’exercice doit-il être encore considéré comme un “perturbateur” glycémique systématique ? Des publications récentes tendent à montrer que l’AP régulière a des effets bénéfiques sur l’équilibre du diabète, mais aussi sur la prévention des complications dégénératives.

Effet de l’activité physique régulière sur le contrôle glycémique

Bien que ce résultat ne soit pas systématique, de nombreux travaux ont montré un effet bénéfique de l’entraînement sur le contrôle glycémique des patients ayant un DT1 (amélioration de l’HbA1c, ou de marqueurs à moyen terme comme la fructosamine) chez les enfants/adolescents comme chez les adultes (diminution moyenne de l’HbA1c de – 0,8 %) (1, 2).

Les facteurs favorisants

Cet effet bénéfique de l’entraînement sur l’équilibre glycémique peut s’expliquer d’une part par la répétition de séances d’exercice, dont l’effet aigu est en général hypoglycémiant, et d’autre part par l’amélioration durable de la sensibilité périphérique à l’insuline (en moyenne + 23 à + 28 %) (3). Cette dernière serait favorisée par plusieurs facteurs comme :

  • l’augmentation de la masse musculaire et de sa capillarisation, le muscle squelettique représentant le principal site d’utilisation du glucose stimulée par l’insuline, même au repos (consommation de 54,4 kJ/kg/j contre 18,8 kJ/kg/j pour le tissu adipeux) (4) ;
  • la diminution de la masse grasse, et ainsi de la sécrétion d’adipocy tokines favorisant l’insulinorésistance comme la leptine (5).

La peur des épisodes hypoglycémiques

Les résultats bénéfiques de l’entraînement sur l’HbA1c ne sont pas retrouvés dans toutes les études. Une des raisons est la peur des épisodes hypoglycémiques induisant en réponse une consommation excessive de glucides ou un sous-dosage de l’insuline, ce qui en retour peut induire des hyperglycémies et limiter, voire parfois même altérer, le contrôle glycémique (6, 7).

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