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Adomed webinaire juillet 2025
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Le diabète de type 2 (DT2) est une maladie métabolique chronique caractérisée par une hyperglycémie secondaire à une résistance à l’insuline et/ou une insuffisance de production d’insuline. Au cours des dernières décennies, sa prévalence mondiale a considérablement augmenté. En 2021, la Fédération internationale du diabète (FID) estimait que 537 millions d’adultes vivaient avec le diabète, et ce nombre pourrait atteindre 643 millions d’ici à 2030, devenant ainsi une véritable épidémie mondiale (1). Cette augmentation rapide est liée à des facteurs tels que l’urbanisation (responsable de l’augmentation de la sédentarité) et des changements dans les modes de vie et les habitudes alimentaires. Au-delà de ces facteurs, il est de plus en plus évident que l’inflammation et la dysrégulation immunitaire jouent un rôle crucial dans le développement du DT2 et ses comorbidités hépatiques et complications vasculaires (2). L’immunophénotypage, une technique permettant de caractériser les cellules immunitaires principalement en fonction de leurs marqueurs de surface, émerge comme un outil pour comprendre cette dysrégulation immunitaire (3). Cette approche permet une étude détaillée des altérations du système immunitaire, aidant à identifier les profils immunitaires associés aux différentes phases de la maladie et à ses complications, ouvrant ainsi la voie à la médecine personnalisée, c’est-à-dire à des stratégies thérapeutiques plus ciblées et efficaces.

Perspective historique sur l’immunophénotypage dans le diabète de type 2

Les premières études d’immunophénotypage dans le contexte du DT2 se sont concentrées sur l’identification des altérations des cellules immunitaires dans le sang périphérique des patients, et dans différents tissus des modèles précliniques (foie, muscle, tissus adipeux). Les techniques initiales, limitées, ont laissé place à la cytométrie en flux et à d’autres technologies avancées, permettant désormais d’inclure un plus grand nombre de paramètres dans les analyses (4, 5). Ces avancées ont permis une analyse plus détaillée et précise des populations cellulaires et de leurs états d’activation (Fig. 1). Des études clés menées par notre équipe, telles que celles d’Alzaid et al. en 2020 (6), d’Orliaguet et al. en 2022 (7) et de Julla et al. en 2024 (8), ont fourni des informations inédites et pertinentes sur les profils immunitaires des patients atteints de DT2.

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