La détresse est un concept auquel nous ne sommes pas habitués. Quand nous évoquons les troubles mentaux et les souffrances psychiques, nous faisons référence aux diagnostics de maladies psychiatriques selon le DSM‑5, à l’anxiété et à la dépression. La détresse est liée à ces concepts, mais a une dimension particulière. C’est un sentiment d’abandon, de solitude, d’impuissance que l’on éprouve dans une situation difficile (besoin, danger, souffrance), dont l’étymologie vient de districtia, étroitesse, et distringere, serrer. La détresse est-elle une conséquence/un retentissement de l’excès de poids ou peut-elle être à la source de la prise de poids ou un frein à en perdre ?
La détresse est l’un des cofacteurs associés à l’obésité
L’obésité a des effets sur le bien-être psychologique et la qualité de vie des personnes. Parmi les modérateurs de cette relation, on trouve l’âge, le genre, la valeur de l’IMC, le niveau socio-économique, mais également les pensées négatives, la mésestime de soi, la sensation d’une mauvaise santé, la détresse induite par l’obésité avec la stigmatisation, le manque de soutien, ainsi que l’absence de réussite des changements des habitudes de vie (alimentation, activité physique) (1). Chacun de ces modérateurs renforce le cycle négatif entre obésité et bien-être.
La lecture de cet article est réservée aux abonnés.
Pour accéder à l'article complet
Découvrez nos offres d'abonnement
Abonnez-vous à la revue et accédez à tous les contenus du site !
- Tous les contenus de la revue en illimité
- Les numéros papier sur l'année
- Les newsletters mensuelles
- Les archives numériques en ligne
ou
Achetez cet article
ou
Inscrivez-vous gratuitement sur Diabète & Obésité.fr et bénéficiez de l'accès à de nombreuses catégories du site !
- Accès aux catégories d'articles exclusives
- Les newsletters mensuelles
- Votre historique de commandes en ligne