Commençons par quelques notions générales sur l’image du corps, inspirées de Jacques Lacan, Françoise Dolto et Sigmund Freud.
Quand nous le ressentons, notre corps prend le statut de réel, quand nous le voyons, il prend le statut d’imaginaire et quand il provoque des changements dans notre vie, il prend le statut de signifiant ; ainsi il existe un corps réel, un corps imaginaire, un corps symbolique au-delà d’un corps organique.
Corps réel, dans le sens de sentir la force de vie qui l’anime, imaginaire, car l’image que nous percevons de notre corps dans le miroir est toujours déformée par les sentiments d’amour, de haine, conscients ou inconscients que nous éprouvons envers lui.
L’image du corps signifiant, quant à elle, n’est ni consciente, ni inconsciente, ni motrice, elle est nominative, le nom étant le double de la particularité physique qui singularise tel corps, dans notre propos, ce sera “gros”, “gras”, “obèse”…
Le corps signifiant est ici considéré comme la singularité corporelle qui détermine directement ou indirectement le cours d’une existence ; quelques exemples légendaires, célèbres, de destinées ainsi marquées : Berthe aux grands pieds, Poil de Carotte, Cyrano de Bergerac…
Le signifiant peut, en stigmatisant la personne de façon négative, infléchir sa trajectoire de vie, limiter des choix de vie : le Bossu, Obélix, le Gros…
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