Une équipe de chercheurs de Sorbonne université, de l’Inserm et de l’AP-HP, au sein du laboratoire Nutriomique, a identifié une nouvelle stratégie thérapeutique pour contrer les effets de la fibrose. En effet, grâce à des analyses moléculaires approfondies, l’équipe a identifié les voies de signalisation activées dans ces cellules et a testé le nintédanib (antifibrosant) et le célécoxib (anti-inflammatoire). L’association des deux médicaments déjà approuvés dans d’autres indications a permis de réduire significativement le développement de la fibrose du tissu adipeux chez les souris obèses et d’améliorer leur santé métabolique. De plus, le traitement agissait également sur d’autres cellules produisant de la fibrose comme les cellules mésothéliales. Ces résultats, publiés dans la revue Cell Reports Medicine, sont prometteurs, car ils reposent sur des traitements combinés déjà disponibles, ouvrant ainsi la voie à une translation rapide vers des essais cliniques. Préserver ou restaurer le bon fonctionnement des tissus adipeux pourrait ainsi constituer une stratégie clé pour limiter les effets délétères de l’obésité.
MC d’après le communiqué de l’Inserm et Sorbonne université du 24 juillet 2025.
