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Adomed webinaire juillet 2025
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Obésité – Fardeau de la maladie : de nouvelles données de vie réelle internationale

Les résultats d’une étude de vie réelle internationale menée auprès de plus de 5 600 patients dans sept pays (France, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni, États-Unis et Australie), ont été présentés lors de l’ECO à Malaga. Une sous-analyse spécifique à la population française a été également présentée lors du congrès de la Société française et francophone de chirurgie de l’obésité. Les données françaises soulignent que l’obésité est reconnue comme une maladie, tant par les professionnels de santé que par les patients français. Les enjeux de comportements, tels qu’une alimentation excessive ou encore un manque de motivation, sont considérés comme la principale cause de l’obésité, tant par les professionnels de santé (98 %) que les patients (91 %). L’origine biologique est également perçue comme un facteur déterminant pour 74 % des professionnels de santé et 86 % des patients. L’étude internationale révèle par ailleurs que plus l’IMC est élevé, plus l’incidence sur la qualité de vie liée à la santé est importante. S’agissant de leur vie personnelle, 36 % des participants en situation d’obésité la considèrent altérée par leur pathologie. Cette altération était la plus prononcée chez les patients avec un IMC ≥ 40 kg/m². S’agissant de la vie professionnelle, 25 % considèrent leur travail comme impacté. De plus, 45 % des patients en stade 1 d’obésité (IMC 30-34,9 kg/m²) souhaitent être pris en charge pour réduire leurs douleurs articulaires, et 66 % de ceux en stade 3 (IMC ≥ 40 kg/m²). 48 % des patients en stade 1 souhaitent être pris en charge pour améliorer leur respiration, 66 % chez les patients en stade 3. 41 % des patients en stade 1 souhaitent être pris en charge pour pouvoir faire davantage d’activités en dehors de leur domicile, et 61 % de ceux en stade 3. Selon cette enquête, plus de 75 % des patients s’adressent à leur médecin généraliste pour évoquer leur pathologie. Toutes spécialités confondues, le diagnostic de l’obésité reste encore trop souvent limité au seul IMC. Le ratio tour de taille/tour de hanches, par exemple, n’est intégré que dans 4,3 % des diagnostics et 3,1 % des suivis, malgré les recommandations internationales.

MC d’après le communiqué de Lilly du 22 mai 2025.