L’obèse devenu, redevenu obèse, a cherché à maigrir à maintes reprises. Perdre quoi ? Des kilos, mais pas seulement. Faire tomber les murs de sa prison physique et psychique ? Acquérir légèreté, mobilité, confiance en soi ? Il paraît donc évident que l’amaigrissement n’est pas que la perte de kilos, comme déjà énoncé dans un article précédent. Et que, tout d’abord, il faut décider de maigrir, puis pérenniser le résultat acquis.
Mise en place de l’amaigrissement : la décision
Le constat
Le patient constate, voit et ressent sa surcharge pondérale. La question plus ou moins consciente que se pose le patient obèse : puis-je m’autoriser à modifier les assignations dans lesquelles j’ai enfermé mon corps, ce corps qui m’immobilise, me fait ronfler, entraîne diabète, hypertension… et surtout m’inflige un regard désapprobateur de la société, pression humiliante, culpabilisante.
« Que puis-je faire, et par quels moyens ? » L‘espoir et la quête de la magie, du miracle commencent.
L’action
Le patient se contraint d’abord aux discours médiatiques par gymnastique et disciplines nutritionnelles. Ensuite, il consulte et se soumet aux conseils médicaux. « Il y a droit. » Les consultations sont remboursées, c’est la place qu’il s’assigne dans la société. Puis, le chirurgien « doit » l’opérer, même sans douleurs ou maladies concomitantes, puisque celui-ci opère les oreilles décollées dérangeant les parents, ou le ronfleur indisposant son conjoint…
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