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Adomed webinaire juillet 2025
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Quel traitement de la ménopause chez la femme diabétique ?

La ménopause est une période assez critique pour les femmes, et d’autant plus pour les femmes atteintes de diabète notamment car il va y avoir une modification de la composition corporelle, une altération du métabolisme et une augmentation du risque fracturaire.

Il faut tenir compte du risque cardiovasculaire.

Quels sont les effets de la ménopause ?

La ménopause est une période assez critique pour les femmes et d’autant plus pour celles qui ont un diabète puisqu’il va y avoir une modification de la composition corporelle avec une augmentation de la masse grasse et une diminution de la masse maigre, une altération du métabolisme et une augmentation du risque fracturaire.

 

Les femmes diabétiques peuvent-elles bénéficier d’un traitement hormonal de la ménopause ?

Le traitement hormonal de la ménopause a plusieurs intérêts : amélioration des fonctions métaboliques, amélioration de la qualité de vie, parce que c’est le meilleur traitement du syndrome climatérique et prévention du risque fracturaire. Chez les patientes diabétiques, c’est le risque cardiovasculaire qui se discute. Et, maintenant que nous sommes à distance des grands essais randomisés sur le traitement de la ménopause, nous savons qu’il n’y a pas d’augmentation du risque cardiovasculaire. Ainsi, les femmes diabétiques symptomatiques, qui ne sont pas à haut risque cardiovasculaire peuvent bénéficier, à l’entrée en ménopause, des molécules utilisées en France : le 17-ß estradiol qu’on va privilégier par voie transdermique en particulier pour ne pas augmenter le risque veineux et la progestérone micronisée ou la dydrogestérone. Pour les femmes à haut risque cardiovasculaire, il s’agit de prescrire des traitements symptomatiques.

 

Quel suivi ?

Dans tous les cas, il faut bien suivre ces femmes, avec un suivi gynécologique adapté et la prise en charge des symptômes qui peuvent être très altérants, comme :

  • les bouffées de chaleur, il existe également des traitements non hormonaux des bouffées de chaleur qu’il va falloir essayer chez elles,
  • ou encore le syndrome génito-urinaire de la ménopause qui se manifeste par une atrophie vaginale qui peut être très invalidante et pour laquelle des traitements locaux existent (lubrifiants, voire estradiol).