Il est essentiel d’aborder la contraception avec les femmes diabétiques notamment car les grossesses doivent être programmées. La prise en charge sera différente selon les situations.
En dehors de certaines complications, il n’y a pas de contre-indication à la pilule œstroprogestative dans le DT1.
Quelle contraception pour la femme diabétique ?
L’abord de la contraception est essentiel chez les femmes diabétiques parce que les grossesses doivent être programmées. On distingue les patientes qui ont DT1, chez qui, en dehors de contre-indications que sont les complications du diabète ou des facteurs de risques particuliers, il n’y a aucune contre-indication à prendre une pilule œstroprogestative classique. En revanche, dans le cadre du DT2, il s’agit de femmes qui sont un peu plus à risque vasculaire avec lesquelles il convient de privilégier une contraception progestative ou un dispositif intra-utérin.
Et en ce qui concerne la contraception d’urgence ?
Il est très important de l’aborder avec toutes les femmes. La contraception d’urgence la plus classique est le lévonorgestrel (1,5 mg dans les 72 h qui suivent le rapport à risque). Chez les patientes en surpoids ou obèses, il est préférable d’utiliser l’acétate d’ulipristal qui sera plus efficace et qui peut durer jusque dans les 5 jours après le rapport à risque. Pour une contraception d’urgence, le dispositif intra-utérin est également valable, pour toutes les femmes.
