Quand le contrôle glycémique n’est pas atteint malgré une bonne adhérance au traitement hypoglycémique oral, une alimentation et mode de vie sains, l’insuline doit être instaurée. Cependant, cette étape du traitement est souvent retardée pour diverses raisons. Le but de l’étude de Tan et al. était d’étudier les différentes questions ayant trait à la mise sous insuline de patients atteints de diabète de type 2 en soins primaires dans une clinique de Singapour. Les données qualitatives ont été obtenues au sein de quatre groupes de discussions, incluant des professionnels de santé (médecins et infirmières) ainsi que des patients diabétiques de type 2. La discussion et la qualité de la communication médecin-patient étaient retenues comme des clés essentielles de l’initiation d’une insulinothérapie. Les raisons des réticences du patient lors de l’instauration de l’insuline étaient :
• le refus de reconnaître la nécessité d’une insulinothérapie,
• la stigmatisation sociale perçue face à l’insulinothérapie,
• le mode de traitement incommodant ou encorela sensation d’être puni de l’échec de la thérapie orale,
• la peur des aiguilles.
L’attitude des professionnels de santé et leur expérience de l’insulinothérapie pouvaient également être considérées comme des barrières à la mise sous insuline. Les résultats de cette étude mettent en évidence que l’initiation de l’insulinothérapie est influencée par l’interaction complexe entre les patients, les professionnels de santé et d’autres facteurs du système de soins. Les patients peuvent se faire des idées erronées de la réalité du traitement en raison d’une mauvaise communication du médecin et de l’introduction tardive de l’insulinothérapie. L’étude conclut donc que les questions clés à aborder avec le patient sont sa perception du contrôle glycémique et de l’insulinothérapie en expliquant si besoin les raisons pour lesquelles l’insuline doit être instaurée.
Pour en savoir plus : Tan AM, Muthusamy L, Ng CC et al. Initiaiton of insulin for type 2 diabetes mellitus: what are the issues? A quality study. Singapore Med J 2011 ; 52 : 801-9.
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