Sanofi, grâce à une étude réalisée avec l’Ifop sur plus de 5 000 Français, dont près de 800 diébatiques, publie une grande enquête sur le rapport des Français avec cette maladie chronique ainsi que sur ses conséquences au quotidien chez les patients diabétiques. Les résultats montrent que seulement un Français sur deux (45 %) déclare avoir déjà cherché à savoir s’il était touché par le diabète, soit une diminution de 11 points par rapport à 2009. Cette tendance à la baisse est corrélée avec une diminution notable de la crainte d’être touché par cette maladie (moins d’une personne non diabétique sur cinq (19 %) juge aujourd’hui « élevé » le risque de développer à l’avenir un diabète, une proportion en baisse de huit points par rapport à 2009, 37 % considèrent le risque « assez faible », 21 % « très faible » et 23 % déclarent « n’en avoir aucune idée »). Pourtant, 89 % des Français ont conscience qu’il s’agit d’une maladie avec laquelle il est difficile de vivre. 81 % des diabétiques interrogés confirment qu’elle est contraignante. Ainsi, un patient sur deux rapporte que sa maladie a déjà dégradé son bien-être physique (57 %) et psychologique (50 %) avec un effet important sur son humeur (46 %) et sa vie sexuelle (41 %). De plus, ils sont nombreux à déplorer son effet négatif sur leur vie sociale (38 %), conjugale (33 %), familiale (30 %) ou professionnelle (32 %). Les malades rapportent également avoir déjà vécu « des périodes intenses d’anxiété » du fait de leur maladie (44 dont 55 % des DT1) ou des phases de dépression (41 dont 48 % des DT1). Une majorité de diabétiques de type 1 (53 %) signale avoir déjà été victime de remarques désobligeantes ou de discriminations, (34 %) notamment dans leurs relations (32 %) avec les banques (ex : obtention d’un prêt). Le diabète est aussi source de honte chez un tiers des patients adultes, sentiment amplifié chez les plus jeunes (55 %). Ainsi, un diabétique sur trois (32 %) a déjà préféré ne pas en parler à son entourage amical ou professionnel : plus de la moitié des jeunes admettant même l’avoir caché à des amis (52 %), collègues (57 %) ou conjoint (52 %). De plus, 32 % des diabétiques reconnaissent « qu’il leur est arrivé de se nier à eux-mêmes le fait d’avoir du diabète« . Ce déni est particulièrement élevé chez les DT1 (44 %) notamment au moment de l’annonce du diagnostic et chez les moins de 40 ans (52 %). Face aux difficultés, la quasi-totalité des patients traités saluent l’efficacité de leurs traitements, et ceci aussi bien pour « leur état de santé » (85 %) que « leur qualité de vie » (80 %). Par ailleurs, les nouvelles technologies constituent un véritable espoir dans l’amélioration du vécu de la maladie et la réduction de la charge mentale. Ainsi, une large majorité manifeste son intérêt pour utiliser un outil de suivi connecté (67 dont 23 % qui en utilisent déjà) ou une plateforme numérique d’accompagnement et de suivi (62 %). Enfin, le souhait de disposer de plus d’informations sur le sujet prédomine (51 %).
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