Trulicity® (dulaglutide) vs glargine

Une analyse post hoc en sous-groupes a permis d’évaluer les principaux résultats du dulaglutide en administration hebdomadaire comparé à l’insuline glargine, tous deux associés à de l’insuline prandiale lispro, selon le taux initial d’HbA1c chez les patients diabétiques de type 2 inclus dans l’essai AWARD-4 (Assessment of Weekly AdministRation of dulaglutide in Diabetes 4).
Cette analyse visait à explorer l’effet du taux initial d’HbA1c (< 8,5 % ou ≥ 8,5 %) sur l’efficacité et la sécurité d’emploi à 26 semaines de traitement par dulaglutide en administration hebdomadaire ou de l’insuline glargine en administration quotidienne, les deux en association à de l’insuline prandiale lispro (avec ou sans metformine). Le seuil d’HbA1c choisi est considéré comme cliniquement pertinent pour une intervention supplémentaire chez les patients sous bithérapie orale qui ne sont pas à l’objectif glycémique.
Au total, indépendamment du sous-groupe d’HbA1c, le contrôle glycémique (variation de l’HbA1c par rapport à la valeur initiale et pourcentage de patients atteignant la cible) et du poids étaient meilleurs sous dulaglutide 1,5 mg que sous insuline glargine. Ce résultat est concordant avec les résultats totaux de l’étude qui montrent une amélioration de l’HbA1c et du poids sous dulaglutide vs insuline glargine. Un critère d’évaluation composite (le pourcentage de patients atteignant une HbA1c < 7,0 % sans prise de poids ni hypoglycémie nocturne ou sévère) a été atteint par plus de patients sous les deux doses de dulaglutide que par ceux sous insuline glargine dans les deux sous-groupes d’HbA1c initiale à 26 semaines.
Enfin, le dulaglutide était associé à une incidence supérieure d’événements indésirables gastro-intestinaux par rapport à l’insuline glargine, mais pas à un risque supérieur d’hypoglycémie. Les auteurs ont donc conclu que, indépendamment de l’HbA1c initiale, le dulaglutide (1,5 mg ou 0,75 mg) est une option thérapeutique sûre et efficace pour les patients avec un DT2, y compris ceux dont la durée moyenne du DT2 atteint 13 ans.