Freins psychologiques pour la prescription d’activité physique chez les personnes obèses

Malgré les nombreuses recommandations nationales et internationales qui préconisent une activité physique (AP) dans la prise en charge médicale ou chirurgicale des personnes obèses, on observe chez ces patients une altération de leurs capacités à se mouvoir et d’importantes difficultés à mettre en place une AP en lien avec un indice de masse corporelle élevé, mais aussi en raison de freins physiologiques et psychosociaux.

Les complications physiologiques de la personne obèse

Outre les freins liés aux facteurs psychosociaux, les facteurs cardiovasculaires, respiratoires et ostéoarticulaires liés à l’obésité peuvent restreindre les indications d’AP et être des freins à la mise en place de celle-ci en raison d’une sensation d’essoufflement, de déconditionnement à l’effort et de crainte de blessures et de douleurs (1). Il semble donc impératif d’évaluer ces facteurs en amont de la prescription d’AP.

Facteurs cardiovasculaires

Les personnes obèses peuvent souffrir de nombreuses complications cardiovasculaires telles que
l’hypertension artérielle (HTA), l’infarctus, l’accident vasculaire cérébral (AVC), l’insuffisance cardiaque, l’hypertrophie du ventricule gauche (HVG), le cœur pulmonaire et les arythmies.
Si une consultation médicale d’AP n’est pas nécessaire pour une AP d’intensité légère, elle peut être envisagée à partir d’une AP d’intensité modérée en cas de risque cardio-vasculaire élevé (Tab. 1).