Si la prévalence élevée de l’obésité avant transplantation rénale est connue, l’importance de la prise de poids après la transplantation et ses risques sont souvent sous-évalués. Celle-ci survient essentiellement dans la première année suivant la transplantation et sa sévérité varie selon l’origine ethnique du patient. Des facteurs de risque spécifiques au patient transplanté sont retrouvés, comme la levée des restrictions alimentaires ou la corticothérapie. Les conséquences de cette prise de poids ne sont pas moindres, puisqu’elles l’exposent à un risque de complications chirurgicales, métaboliques, et surtout à un risque de défaillance du greffon rénal et de surmortalité. Des mesures nutritionnelles précoces semblent efficaces pour limiter cette prise de poids et diminuer le risque cardiovasculaire. Cependant, une évaluation prospective d’une approche globale (nutritionnelle, psychologique et physique) sur la défaillance du greffon rénal et la mortalité serait utile dans la prise en charge de ces patients.
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