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Situations précaires : comment gérer la maladie chronique ?

Introduction : Pourquoi s’occuper des démunis ?

Ce n’est pas la proximité de Noël qui tirerait la larme de l’oeil. Ce n’est pas “la crise” qui pousserait dans un discours ambivalent de repli sur soi d’un côté, et de générosité de compensation de l’autre. C’est notre métier de médecin, et les engagements que nous avons pris devant nos pairs qui nous fondent. S’occuper des démunis, c’est d’abord avoir chevillé au corps cette conviction que QUI QUE CE SOIT est d’abord un humain, et a le DROIT aux soins, de façon équitable, à ce titre. NI PLUS, NI MOINS. J’ai confiance que nous sommes tous bâtis sur cette architecture. Alors pourquoi le redire ? Parce que ce qui n’est pas répété comme une prière ou une litanie finit par s’oublier devant l’évidence. Cette évidence n’est pas toujours/encore partagée. Ce que je sais par expérience, et que j’ai tendance à croire que les plus jeunes partagent, force m’est de constater qu’ils ne le savent pas encore, ou pas toujours, et qu’il faut le répéter, inlassablement.C’est la mission de l’enseignant et de l’éducateur que nous sommes tous. Alors pourquoi le redire ? Parce qu’il nous faut du matériau pour penser et progresser. Je ne rencontrerai probablement pas beaucoup de patients en prison, ou très rarement. Mais, ce que dit le Dr Spiess m’inspire pour d’autres patients. Parce que la précarité est un sujet de questionnement permanent dans les pratiques. Sommes-nous capables de la repérer en dehors des situations caricaturales ? Si non, que puis-je attendre d’un patient “précaire” ou “en précarisation” quand je lui suggère des modifications complexes, ou radicales de ses façons de s’alimenter ? Quant aux inégalités sociales et territoriales de santé, si nous ne les connaissons pas, d’une part nous risquons de les aggraver même en croyant bien faire, mais en les pensant, nous avons du matériau pour améliorer nos pratiques. Le seul rempart à toutes les restrictions est notre compétence. Personne ne peut nous la retirer. Si nous devenons toujours meilleurs, toujours en progrès, tous en seront bénéficiaires. Je vous souhaite une bonne lecture et de joyeuses fêtes de fin d’année.

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