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Lien entre les polluants organiques persistants et le diabète de type 2

Perturbations métaboliques par les polluants organiques persistants comme mécanismes d’action possibles

Dans cette revue, nous présentons des polluants bien particuliers, car persistants, associés et liés de ce fait au diabète de type 2 au travers d’arguments épidémiologiques et mécanistiques. Des pistes de travail pour améliorer l’étude de leurs effets sont aussi introduites.

Résumé

Les polluants organiques persistants sont des molécules de nature anthropique, présentes dans notre environnement du fait de leur résistance à la biotransformation. Elles s’accumulent aussi dans les organismes vivants, notamment dans les tissus gras et peuvent conduire à des dysfonctionnements de ceux-ci ainsi que d’autres organes. Certains d’entre eux sont des perturbateurs endocriniens, mais aussi métaboliques. En ce sens, plusieurs arguments épidémiologiques que nous présentons suggèrent que les POP, dans leur diversité, augmentent la prévalence du diabète de type 2. Ceux-ci sont sous-tendus par des arguments de nature expérimentale, obtenus grâce à des modèles d’une grande diversité (in vitro, in vivo). Compte tenu de la complexité de la pathologie, les deux approches (épidémiologique et expérimentale) doivent encore s’enrichir de nouveaux modèles (in silico) et mettre en place des protocoles plus complets pour approfondir et caractériser ces liens entre POP et diabète. 

Abstract

Link between persistent organic pollutants and type 2 diabetes

Persistent organic pollutants are anthropic molecules that are present in our environment because of their resistance to biotransformation. They also accumulate in living organisms, particularly in fatty tissues, and can lead to dysfunctions in several organs. Some of them are endocrine disruptors but also metabolic disruptors. Several epidemiological arguments that we expose here suggest that diverse POPs increase the prevalence of type 2 diabetes. These are underpinned by experimental arguments, obtained through a wide variety of models (in vitro, in vivo). Given the complexity of the pathology, both approaches (epidemiological and experimental) still need to be enriched with new models (in silico) and to set up more complex protocols to deepen and characterize these links between POPs and diabetes. 

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