Comment repousser l’apparition des symptômes ?

Alors que la maladie d’Alzheimer est une lourde menace au sein de la population vieillissante, des facteurs de risque, notamment certaines maladies chroniques (obésité, hypertension, diabète…), sont de plus en plus avancés dans l’apparition plus précoce des premiers symptômes. Mieux identifier et prendre en charge ces facteurs pourrait être la clé pour mettre en place des stratégies de prévention contre cette maladie dont le pronostic est sombre une fois le diagnostic posé.

La maladie d’Alzheimer

Pour la prévention de la maladie d’Alzheimer (MA), nous ne sommes pas dans une situation totalement classique. En effet, même s’il existe des formes à début précoce (avant 60 ans), la MA se déclare à un âge avancé pour 99 % des patients. Néanmoins, c’est une maladie qui évolue de manière extrêmement lente et qui met probablement une trentaine d’années avant que les premiers symptômes n’apparaissent. Ainsi, les individus qui vont développer une MA, sans le savoir, accumulent progressivement des lésions dans leur cerveau durant plusieurs années, avant que leur fonctionnement cognitif ne montre des défaillances, avec des troubles intellectuels et du comportement. Or ce n’est qu’à l’apparition des premiers symptômes cliniques que le diagnostic de MA est posé la plupart du temps. Il y a donc une longue phase subclinique pendant laquelle la prévention pourrait être pertinente.